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Journal d'un écolo

Journal d'un écolo
24 juin 2013

Pour l'homme postmoderne, la terre est sale, elle

Pour l'homme postmoderne, la terre est sale, elle ne peut être que boueuse, lorsqu'elle est mouillée, et poussiéreuse, lorsqu'elle est sèche. Les villes d'aujourd'hui effacent systématiquement la présence de cette saleté. Recouverts d'une couche de fragments de pommes de pin ou de copeaux de bois, les parterres des villes,qui semblent littéralement n'être plus « parterre », ne doivent plus mériter leurs noms. La raison pratique invoquée est de protéger les plantations des mauvaises herbes (encore elles!). Le sens symbolique, réel et profond, est de cacher la terre.

Christian Godin, La Haine de la Nature, p. 38, Champ Vallon, 2012

 

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1 juin 2013

La nature en bord de chemin

de Marc Giraud

 

Cet ouvrage tout en photos est une visite guidée à travers les terroirs et les saisons. Chaque double page explore un lieu précis (haie, touffe d’orties, tas de bois, prairie…), et zoome sur des détails que tout promeneur peut y rencontrer. À la fois accessible au débutant et passionnant pour le naturaliste confirmé, cet ouvrage, curieux de tout, aborde tous les genres d’espèces domestiques et sauvages qui vivent autour de nous, et décrypte leurs comportements. Nous découvrons la vie cachée des abeilles solitaires, les jeux des renardeaux, le langage gestuel des chevaux ou les stratégies secrètes des végétaux. Une belle incitation à nous arrêter pendant nos balades pour regarder, écouter, humer et… comprendre.

Plus de 700 photos, dont 140 de Fabrice Cahez, pour ce livre d'un genre nouveau. Conçu comme un véritable documentaire audiovisuel, "La nature en bord de chemin" est une visite guidée à travers les terroirs et les saisons. Plantes, petites et grosses bêtes, animaux sauvages et domestiques, tout ce qu'un promeneur peut rencontrer est exploré par un système de plans généraux et rapprochés d'un même lieu. Haie, touffe d'ortie, pré aux vaches, village, prairie fleurie, flaque d'eau, ronces, talus... Pour découvrir  le comportement des oiseaux, la beauté des orchidées sauvages, le vol des rapaces de jour et de nuit. Un ouvrage au langage accessible pour une nature accessible, un grand bol d'air pur, un livre qui fait du bien ! Delachaux et Niestlé, 17X14 cm, 24,90 €, 256 pages.

Marc Giraud est naturaliste de terrain, écrivain spécialisé en zoologie (plus d’une quinzaine de titres parus), animateur de télévision (Chaîne Animaux), chroniqueur radio (France Info, France Inter) et photographe. Il écrit également des commentaires pour des documentaires animaliers (La France sauvage, Arte 2012) où il révèle avec humour les histoires étonnantes de la nature de proximité.

 

  • Relié: 245 pages
  • Editeur : Delachaux et Niestlé (18 avril 2013)
  • Langue : Français

 

1 juin 2013

Plantes sauvages comestibles : Les 200 espèces courantes les plus importantes. Les reconnaitre, les récolter, les utiliser

de Steffen Guido FleischhauerJürgen Guthmann Roland Spiegelberger et traduit par Pierre Bertrand 

Ce guide pratique est compagnon idéal du promeneur curieux des plantes comestibles. Il permet de reconnaître sans erreur et d'utiliser en cuisine :
- Les 200 plantes sauvages comestibles les plus courantes et les plus consommées 
- Pour chaque plante, les informations botaniques de base, les principaux critères de reconnaissance, des dessins et des photographies en couleurs
- Quelles parties de la plante consommer, quand la récolter, quel est son goût
- Les composants de chaque plante et leurs propriétés médicinales
- Une description des plantes toxiques avec lesquelles existent des risques de confusion
- Un tableau des saisons de récolte pour l'ensemble des plantes.

S.Guido FLEISCHHAUER

S.G. Fleischhauer. Ingénieur et architecte paysager à l'université technique de Weihenstephan, près de Munich, il a appris à se nourrir avec les plantes récoltées dans la nature d'Europe centrale. Il propose des randonnées, des conférences et des séminaires sur le thème.

J. GUTHMANN

J. Guthmann. Ingénieur chimiste à l'université technique G.-S.-Ohm de Nuremberg, directeur du laboratoire de chimie des aliments à l'université technique de Weihenstephan, près de Munich, il s'intéresse depuis longtemps à l'alimentation et à la santé, avec une spécialisation sur les plantes médicinales et les champignons.

R. SPIEGELBERGER

R. Spiegelberger. Jardinier-paysagiste, ingénieur en architecture paysagère et en planification environnementale à l'université technique d'Höxter, il transmet ses connaissances botaniques aux jardiniers et collectionneurs de plantes sauvages.

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Extrait

Introduction

La nature nous offre une grande diversité de plantes comestibles et gratuites qui enrichissent nos menus et se distinguent par une teneur élevés en substances précieuses. Durant des millénaires, nos ancêtres ont fait la cueillette de plantes sauvages. Elles étaient à la fois aliment et médicament. Une utilisation quotidienne leur a appris à connaître les plantes tendres et savoureuses, ainsi que les modifications de leurs propriétés avec les saisons. Certaines de ces plantes ou de leurs parties se conservant bien sans transformation, il était donc possible d'en faire des stocks. La pratique leur a appris les effets des plantes sur l'organisme. Les connaissances ainsi accumulées se sont transmises de génération en génération. Ce savoir précieux leur a permis de se soigner et de garantir leur survie, c'est devenu un composant précieux de notre culture.
Plus récemment, ce savoir sur les plantes sauvages comestibles et médicinales a été marginalisé par le développement des productions industrielles. Mais on commence maintenant à redécouvrir ces trésors de la nature, et les plantes sauvages figurent même sur la carte de certains restaurants renommés.
La table est mise au bord des chemins, en forêt et dans les prés. Le monde merveilleux des plantes, avec sa richesse de formes, ses fleurs colorées et ses saveurs oubliées, s'offre à nous. Pour l'homme moderne, remplir son panier d'aliments récoltés en pleine nature est déjà une aventure exotique. Des aliments qu'on ne trouve nulle part ailleurs, que l'on récolte, prépare et déguste soi-même. Ce livre vous sera dans cette aventure un compagnon précieux, car il ne s'agit pas seulement de savoir différencier les plantes comestibles et les plantes toxiques, mais de savoir aussi quelles parties de plantes utiliser et à quelle saison, et comment les préparer.
La crainte de l'échinococcose alvéolaire, transmise par les renards, présente dans l'Est de la France, en Belgique et en Suisse, est sans rapport avec le risque réel. Le nombre de nouveaux cas est très faible. Sinon, nous devrions aussi avoir peur des produits agricoles, car les renards fréquentent également les champs cultivés. La poussière des champs infectée par les déjections des renards est bien plus préoccupante. Nous avons rassemblé dans cet ouvrage 200 plantes courantes et bien répandues dans nos régions (hors bassin méditerranéen), accompagnées de toutes les informations nécessaires pour les identifier, les récolter et les cuisiner. Pour faciliter l'identification aussi en dehors de la période de floraison, nous les avons classées selon la forme de leurs feuilles (voir explications sur le rabat de couverture). Les descriptions, dessins et photos vous permettront des les déterminer sans risque de vous tromper. Les conseils d'utilisation vous indiqueront comment en tirer le meilleur parti. Ils sont complétés par des informations sur les substances contenues (voir page 232 et suivantes) et les propriétés médicinales. Nous vous souhaitons beaucoup de plaisir dans vos cueillettes sauvages !

Biographie de l'auteur

S.G. Fleischhauer. Ingénieur et architecte paysager à l'université technique de Weihenstephan, près de Munich, il a appris à se nourrir avec les plantes récoltées dans la nature d'Europe centrale. Il propose des randonnées, des conférences et des séminaires sur le thème. J. Guthmann. Ingénieur chimiste à l'université technique G.-S.-Ohm de Nuremberg, directeur du laboratoire de chimie des aliments à l'université technique de Weihenstephan, près de Munich, il s'intéresse depuis longtemps à l'alimentation et à la santé, avec une spécialisation sur les plantes médicinales et les champignons. R. Spiegelberger. Jardinier-paysagiste, ingénieur en architecture paysagère et en planification environnementale à l'université technique d'Höxter, il transmet ses connaissances botaniques aux jardiniers et collectionneurs de plantes sauvages.
  • Broché: 248 pages
  • Editeur : Les Editions Eugen Ulmer (2 février 2012)
  • Collection : PRATIQUES POCHE
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2841385248

 

28 mai 2013

L'homme et la nature, la nature et l'homme : L'apprenti sorcier et le syndrome du scorpion

de Luc Strenna

Que peut nous apporter la réflexion philosophique sur les rapports de l’homme à la nature ? C’est l’interrogation centrale de cet ouvrage qui nous propose une réflexion à prendre au sens premier, comme on parle de la réflexion d’un rayon lumineux en optique. En effet, de même que le rayon retourne à sa source après avoir rencontré une surface réfléchissante, la pensée peut revenir sur elle-même pour se repenser. "Penser sa pensée, (c'est) proprement philosopher", disait Alain dans Éléments de philosophie. Ce texte retrace les rapports de l’homme à la nature à travers un vaste panorama de la pensée occidentale et nous fait comprendre l’enchaînement des systèmes et des doctrines entre sciences de la nature et de l’homme, philosophie, art et action. De manière originale, il analyse avec précision (extraits à l'appui) des notions essentielles comme le progrès, la nature de l'homme, la technique...pour nous faire approcher la pensée écologique de célèbres penseurs et écrivains (Aristote, Hegel, Spinoza, Voltaire, Chateaubriand, etc.) et des scientifiques (Darwin, Galilée, Copernic, Lévi-Strauss, etc.) Ses références sont nombreuses et toujours justifiées. Grâce à ce tour d'horizon des grandes pensées sur la nature, Luc Strenna nous propose d'accepter notre devoir écologique et de mieux respecter le vivant dans toute sa richesse.

 

Aujourd’hui à la retraite, Luc Strenna a enseigné la culture générale en classe préparatoire et la philosophie en classe de terminale.
Bourguignon, il s’est passionné pour l’ornithologie dès l’adolescence, et plus particulièrement pour les rapaces. 
Il a écrit de nombreux articles et donne des conférences sur différents thèmes de protection de la nature. Il a participé à deux ouvrages : Les Rapaces de Bourgogne (L’Aile brisée, 2000) et Les Scolytes de Bourgogne (SHNA, 2004).
Engagé dans l’étude et la protection de la nature, il a été président d’associations pendant près de quarante ans, et reste à ce jour vice-président de la Ligue pour la protection des oiseaux de la Côte-d’Or.

 

http://www.sangdelaterre.fr/l-homme-et-la-nature-la-nature-et-l-homme_135_123.html

 

24 février 2013

De la nécessité du chamanisme

Le renouveau du chamanisme dénote un besoin de renouer avec la Nature et avec les pouvoirs qui sommeillent en elle, et de donner un sens à l'existence humaine. Cependant, il ne sert à rien de remplacer un conditionnement par un autre, un culte par un autre en imitant les coutumes, rituels et traditions des peuples indigènes. Vivre dans le passé ne nous fait pas progresser ; en revanche, apprendre du passé nous assure un meilleur avenir sur la base des choix et des décisions qui sont les nôtres ici et maintenant. Nous devons nous libérer du conditionnement qui nous a isolé de la Nature et qui nous empêche de nous élever vers des niveaux de conscience supérieurs. C'est en dépassant les limites du chamanisme tribal et des particularismes culturels que nous y parviendrons.

Victimes de ce conditionnement, les hommes croient qu'ils sont essentiellement des êtres pensants et que, grâce au pouvoir de leur pensée, ils dominent toutes les autres créatures. La chamanique encourage une approche différente, qui consiste à mettre son cœur dans ce que l'on fait et à effectuer ses choix selon les incitations de l'Esprit, qui tend naturellement vers l'harmonie, plutôt que pour la satisfaction des besoins et des désirs de l'Ego.

[…]

[Ce livre] puise aux sources de l'ésotérisme occidental, des taoïstes de l'Orient, du mysticisme nordique, de la spiritualité amérindienne, du savoir des kahuna hawaïens, du naturalisme des Aborigènes de l'hémisphère sud, et de contacts psychiques provenant des plans intérieurs de l'existence.

 

Kenneth Meadows, L'envol de l'aigle, pp. 14-16, 1996, Ramsay

 

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24 février 2013

Le chamanisme, un retour à la Nature

Une autre raison importante du vaste (sic) intérêt pour le chamanisme est qu'il s'agit d'une écologie spirituelle. En ces temps de crise environnementale, le chamanisme fournit un élément qui manque à la plupart des « grandes » religions anthropocentriques, la révérence pour les autres êtres de la Terre, pour la planète elle-même, et la communication spirituelle avec eux. Dans le chamanisme il ne s'agit pas simplement d'un culte de la Nature, mais d'une communication spirituelle réciproque qui ressuscite les connexions perdues que nos ancêtres humains entretenaient avec le merveilleux pouvoir spirituel et la beauté de notre jardin Terre. Les chamanes, comme l'a mis en évidence Mircea Eliade, le spécialiste du chamanisme et de l'histoire comparé des religions, sont les derniers humains capables de parler avec les animaux. En fait, j'ajouterai qu'ils sont les derniers capables de parler avec l'ensemble de la Nature, y compris les plantes, les ruisseaux, l'air et les rochers.

 

Michel Harner, La voie du chamane, p. 9 (éd. Numérique/PDF), 2011, Mama éditions.

 

4 février 2013

Lorsque l'écologie s'en mêle

            L'écologie a toujours une bonne presse lorsqu'elle nous exhorte à trier nos déchets, à ne pas polluer nos rivières, à ne plus utiliser de sacs en plastique et à chevaucher de bon cœur pour nos petits déplacements un vélo de ville. Mais pour peu que la critique écologique pousse l'aiguillon au-delà de la seule remise en cause de la société libérale en ses modes de gestion politique et économique, pour peu qu'elle se mette à interroger les racines culturelles de la crise environnementale, et à secouer une à une les bases institutionnelles et contractuelles sur lesquelles la société industrielle s'était construite, alors le ton change et devient bien vite celui de l'imprécation.

 

Hicham-Stéphane AFEISSA, La communauté des êtres de nature, p.22, 2010, éd. MF

 

4 février 2013

Nocivité de l'activité humaine

  Puisque l'activité humaine est nocive, il faut donc réduire l'activité humaine […]

            D'abord, moins d'activité létale...

            Réduire l'influence néfaste des activités humaines, en limitant au maximum toutes les ponctions néguentropiques dans la nature. Cela implique la réduction drastique de la présence humaine dans le  monde de la vie. En clair, il s'agit d'un retrait humain., de l'abandon de toute prétention hégémonique sur la vie, sur la Terre. Il s'agit de cantonner l'homme à une petite niche humaine, au sein et à parité avec toutes les autres niches de vie. Il s'agit de considérer la Terre comme un patrimoine qui n'appartient pas à l'humanité., car c'est, au contraire, l'Humanité qui appartient à ce patrimoine. Ce n'est pas la vie qui appartient à l'Homme, mais c'est l'Homme qui appartient à la vie. Concrètement, cette première piste mène à éradiquer  systématiquement la consommation de produits « entropiques », c'est-à-dire des produits qui tuent, non pas de la vie […], mais qui tuent de la biodiversité vitale. Par exemple, il faut boycotter d'urgence tous les produits proposés par l'agriculture intensive (par ailleurs, la plus grande consommatrice d'eau et d'énergie, et la plus grande pollueuse des sols et des nappes phréatiques) et par l'industrie agroalimentaire (grande consommatrice de chimie nocive et grande pourvoyeuse d'obésité). Boycotter tous les produits plastiques qui dégradent les biomolécules précieuses pour finir en déchets non biodégradables. Boycotter toutes les productions d'énergies qui brûlent du bois. Boycotter toutes les activités qui dégradent les biotopes (les « sports » motorisés de plein air, par exemple, qui sont une calamité énergétique et écologique). Boycotter les traditions qui introduisent des monocultures nocives (par exemple, les sapins de Noël dont la culture, chaque année, acidifie des milliers d'hectares de terres cultivables) […]

            Ensuite moins d'humains...

            [...]Il faut que la population humaine mondiale revienne à un niveau supportable et soutenable à long terme.

            Enfin moins de consommation...

            […] il faut consommer mieux et boycotter tous ces produits ; parfois utiles, souvent inutiles, , mais toujours substituables, qui appauvrissent la patrimoine de la vie de la Terre. Il faut aussi consommer plus varié : en effet, en suscitant des productions de grande diversité, en refusant les standardisations industrielles, les normalisations agroalimentaires, on induit un processus qui génèrera de la biodiversité au lieu d'en détruire[...] il faut globalement pour consommer moins. Nous sommes des goinfres. Des boulimiques. L'obésité nous guette partout […] Nos sociétés d'abondance cherchent dans l'avoir (dans la consommation effrénée ce qu'elles n'ont pas dans l'être ou le devenir. Là sont nos pénurie majeures. Pénurie d'esprit face à l'être. Pénurie de projet face au devenir. L'erreur foncière de nos cultures matérialistes est d'avoir cru que l'abondance des biens suffirait à aporter le bonheur et la joie de vivre.

 

Marc Halévy, Le principe frugalité, pp. 32-34, 2010, éd. Dangles

 

25 janvier 2013

le principe frugalité

de Marc Halévy

 

Résumé :
L'homme était jadis un adorateur d'idole. Il aimait croire que le bonheur et la joie de vivre venaient de l'extérieur. Les religions, les idéologies, les sciences ou les richesses étaient ses planches de salut. Le matérialisme, le mercantilisme, le consumérisme, le capitalisme, étaient ses flambeaux ! Les pénuries profondes de notre siècle naissant commencent à lui exploser à la figure et le feu d'artifice ne fait que commencer... Epuisement annoncé des ressources énergétiques, gaspillage honteux, consommation effrénée et course insensée à la croissance ne sont que le reflet du vide existentiel de la vie de l'homme d'aujourd'hui. Les flambeaux d'hier deviennent des impasses et l'heure des désillusions a sonné. Faut-il pour autant engager la révolte ou inversement céder au découragement ? Marc Halévy nous invite à la réflexion et nous propose de passer à l'action ! L'homme occidental doit retourner sa vie comme on retourne un gant. Il peut s'accomplir si sa démarche vient de l'intérieur. Là seulement résident le bonheur et la joie de vivre : adopter une spiritualité intériorisée, tenter de répondre au " pour quoi vivre " et au " comment vivre " et chemin faisant, construire le " principe frugalité ".

Sommaire:
- UNE LOGIQUE DE PENURIES

- POUR UNE CROISSANCE QUALITATIVE

- PRINCIPE DE FRUGALITE

- POUR UNE SOCIETE DE L'ACCOMPLISSEMENT

- PRINCIPE D'INTERIORITE

- POUR UNE " RESPIRITUALISATION " DE LA VIE

 

 

  • Editeur : Editions Dangles
  • Collection : Prospective
  • Parution : 26/02/2010
  • Nombre de pages : 264
25 janvier 2013

No steak

de Aymeric Caron

 

 

Bientôt, nous ne mangerons plus de viande. Nous cesserons définitivement de tuer des êtres vivants – 60 milliards d’animaux chaque année – pour nous nourrir.
D’abord parce que notre planète nous l’ordonne : en 2050 nous serons près de 10 milliards, et nos ressources en terres et en eau seront insuffisantes pour que le régime carné continue à progresser.
Mais au-delà des raisons économiques et écologiques, le passage au végétarisme va faire partie d’une nouvelle phase de notre évolution. La science nous prouve en effet un peu plus chaque jour que, contrairement à ce que nous avons longtemps prétendu, les animaux que nous exploitons sont des êtres sensibles, intelligents et sociaux. Dès lors, avons-nous encore le droit de les manger ? Le développement de l’éthique animale nous oblige aujourd’hui à reconsidérer nos devoirs vis-à-vis des autres espèces.
Aymeric Caron a mené l’enquête pour décrire, avec verve et humour, tous les aspects de notre étrange rapport à la viande. Pourquoi les chats et les chiens ont-ils un palace qui leur est dédié au Canada alors qu’en Chine ils peuvent finir au fond d’une casserole ? Pourquoi avons-nous choisi de manger en priorité des cochons, des poulets et des bœufs ? Comment ces animaux de consommation sont-ils produits ? Pourquoi Bill Clinton, Carl Lewis et Bryan Adams ont-ils décidé d’arrêter la viande ? Les végétariens vivent-ils vraiment plus longtemps que les carnivores ? Comment peut-on remplacer les protéines animales ?
Lui-même végétarien depuis plus de vingt ans, Aymeric Caron nous fait partager son expérience. Se gardant de tout prosélytisme et refusant les catéchismes de tout bord, il nous explique de manière limpide pourquoi, un jour, la viande disparaîtra.

Aymeric Caron est journaliste. Il a été grand reporter, a travaillé à Canal + et Europe 1. Depuis septembre 2012, il fait partie de l’équipe d’On n’est pas couché, animée par Laurent Ruquier sur France 2.

 

  • Broché: 360 pages
  • Editeur : Fayard (16 janvier 2013)
  • Collection : Documents
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2213661537

Lire aussi:

http://www.lepoint.fr/societe/le-manifeste-vegetarien-extraits-de-no-steak-d-aymeric-caron-18-01-2013-1616780_23.php

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